Se soumettre au vote des citoyens, en son nom propre, est un acte qui caractérise un certain courage personnel. En cela, conduire une liste pour des élections municipales comporte cette part de courage comme l’ont déjà prise par le passé Yohann Nédélec en menant une liste au Relecq-Kerhuon et François Cuillandre à Brest.
En faisant le choix de soutenir la candidature de François Cuillandre aux élections municipales de Brest en Mars 2020, Yohann Nédélec ne renie à mes yeux ni ses valeurs ni l’ambition d’apporter son dynamisme au sein d’une équipe profondément engagée pour faire avancer et progresser encore plus Brest.
Parce que je connais Yohann Nédélec en collaborant avec lui au sein du secrétariat fédéral du Parti Socialiste du Finistère, je sais aussi son exigence dans le rassemblement des dynamiques à gauche et la priorisation de l’intérêt collectif. Personnellement, je ne peux concevoir d’exercer des responsabilités sans le respect de ces valeurs collectives qui fondent mon militantisme. Il y a plusieurs années, je quittais mes fonctions au sein du Mouvement des Jeunes Socialistes quand les intérêts individuels des responsables de l’époque primaient sur tout sens collectif.
Aujourd’hui, c’est avec une constante vigilance que je reste profondément attaché, dans les mandats qui sont les miens, à cette responsabilité d’avancer pour des citoyens, pour un collectif et jamais pour mes propres intérêts ou ceux de mes proches.
Certains ont pu exprimer de l’amertume face au choix de Yohann Nédélec qui ne serait pas à la hauteur de l’ambition qu’ils portaient envers lui. Qu’existent des avis personnels divers voire des préférences insatisfaites, cela est compréhensible. En revanche, regarder vers l’avant et non vers le passé, penser à ce qui rassemble plutôt qu’à ce qui divise, jouer « collectif » plutôt qu’en « solo » comme dans une équipe sportive sont les sens qui animent l’action des hommes et des femmes de progrès.
Parce que c’est cet état d’esprit qui m’anime, je comprends et apporte mon soutien à la démarche de Yohann Nédélec.