C’est le cœur lourd et avec une vive émotion que j’ai appris ce lundi le décès de mon collègue Roger Mellouet, vice-président du Conseil Départemental du Finistère.
Il y a quelques jours tout juste, il nous présentait en séance son rapport budgétaire qu’il portait comme souvent avec panache et engagement.
Il y a quelques semaines à peine, il quittait le fauteuil de maire de Pont-de-Buis-Lès-Quimerch après de belles et heureuses années de mandat.
Il y a quelques mois seulement, il me parlait discrètement de ses courts séjours auprès des soignants, mais refusait comme toujours de se laisser abattre.
Il y a quelques années déjà, il m’accueillait avec nos nombreux collègues et camarades, au sein de la majorité départementale, avec son envie de transmettre à d’autres générations et déjà il m’impressionnait.
Son regard, sa voix et sa moustache montraient de lui de prime abord un homme rude, mais ses mots et ses attentions révélaient finalement en lui une gentillesse insoupçonnée.
Je me souviendrais particulièrement de sa tendresse permanente quand nous travaillions ensemble sur des sujets du numérique ou des systèmes d’information mêlant rires et pédagogie réciproques.
Des hommes forts qui incarnent la politique au sens noble du terme, Roger en était assurément.
Il menait un engagement profond pour son territoire avec ses valeurs de gauche comme unique boussole.
Sa bonhomie et sa joie de vivre tout comme ses mandats locaux auront marqué de nombreux finistériens – toutes générations confondues – j’en suis convaincu.
Ses rires, ses haussements de ton quand on le titillait, ses chantonnements mais aussi ses clins d’œil en réunion et ses encouragements me manquent déjà.
Je pense ce soir à toutes celles et ceux qui lui étaient proches.